Adimi

Nos richesses

L’Algérie, encore et toujours l’Algérie, éternel sujet (et regret) français. A travers une aventure épatante, la vie romancée d’un libraire du nom d’Edmond Charlot qui ouvre, en 1936, à Alger, une minuscule librairie nommée « Les vraies richesses ». Dans la vitrine, un mot d’ordre : « Un homme qui lit en vaut deux ».
Charlot part de rien mais sait s’entourer des meilleurs. Il est le premier à publier Camus, il bénéficie de la complicité de Giono. Son local sera le lieu de rendez-vous de toute une intelligentsia : Jules Roy, André Gide, Kateb Yacine, Mouloud Feraoun, Emmanuel Roblès, Jean Amrouche, Max Pol Fouchet, etc
Arrivent la guerre, la pression pétainiste, puis le débarquement américain, et l’engagement des forces algériennes (dont Ben Bella) pour libérer la « mère patrie » avec la promesse de lendemains qui chantent.
Mais la Liberation à Alger rimera avec répression (Sétif) et désenchantement.
Suivront la guerre civile, l’OAS qui plastiquera à deux reprises cette librairie.
Enfin le départ d’Edmond Charlot. Et la librairie, délaissée, rachetée, sera liquidée.
Une sorte d’allégorie des rapports France/Algérie.

Seuil



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